Vous trouverez ici une série de questions-réponses en lien avec nos recherches.
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L’odorat a une certaine capacité de régénération. Plusieurs facteurs déterminent la probabilité d’un rétablissement :
Cependant, ce ne sont là que des statistiques, et il est très difficile, voire impossible, de prédire l’évolution d’un cas individuel. Chaque cas est unique.
La réapparition d’odeurs peut être un signe du rétablissement de l’odorat, mais on ne peut pas prévoir si l’odorat va se rétablir complètement.
Le traitement le plus prometteur est pour l’instant un entrainement olfactif. Celui-ci consiste à sentir 4 à 6 odeurs, 2 fois par jour pendant 10 à 12 semaines. Cette procédure semble augmenter les capacités olfactives, du moins chez les patients présentant un trouble olfactif consécutif à une infection virale. Les résultats sont plus mitigés chez les patients présentant un trouble olfactif consécutif à un traumatisme cranio-cérébral.
Cela porte le nom d’« anosmie congénitale » et c’est une affection rare qui touche surtout les femmes. Normalement, la condition est isolée, c’est-à-dire qu’il n’y a pas d’autres symptômes. Chez les hommes, par contre, une anosmie congénitale peut être associée à un syndrome de Kallmann, qui est lié à des troubles hormonaux. Pour cette raison, l’on recommande aux parents d’un garçon présentant une anosmie congénitale de consulter un spécialiste en endocrinologie.